DERRIÈRE CHAQUE FEUILLE, UNE MAIN. DERRIÈRE CHAQUE MAIN, UNE MONTAGNE.
Chez ANYA, nous pensons que la véritable noblesse d’un thé ne réside pas dans sa rareté, mais dans la justesse du lien entre l’humain, la plante, et la terre.
Nous travaillons avec des producteurs issus de lignées familiales, gardiens de savoirs ancestraux, enracinés depuis des générations dans des terroirs vivants, reconnus pour leur biodiversité, leur altitude, et leur richesse minérale :
- les forêts brumeuses du Yunnan,
- les sommets rocheux du Fujian,
Chaque partenaire est choisi pour la précision de son geste, la pureté de ses méthodes, et sa compréhension fine du rythme du vivant.
Tous nos thés sont cueillis à la main dans des zones préservées, loin des routes, des engrais et des bruits.
Ici, la cueillette n’est pas un acte productif — c’est un geste d’écoute, une forme d’attention réciproque.
Nous privilégions les cultures sans irrigation forcée, sans traitement chimique, où la feuille développe son profil moléculaire propre, selon la saison, l’altitude, la brume, la roche.
Cette approche artisanale permet de préserver la biodiversité des composés actifs (polyphénols, flavonoïdes, acides aminés, minéraux) — et de garantir une traçabilité parfaite.
Pas d’arômes ajoutés. Pas de feuille mélangée
LES ARBRES ANCIENS DU YUNNAN
Dans les hauteurs sauvages de Mengku et de Lincang, au cœur du Yunnan, s’élèvent des arbres à thé millénaires, enracinés dans les brumes depuis l’époque des dynasties impériales.
Ces arbres, laissés libres de toute taille ou intervention humaine, poussent à flanc de montagne, exposés aux variations naturelles de lumière, de mousson et de sol. Leur rythme est lent. Leur présence est silencieuse.
Leur système racinaire, profond et ramifié, accède à des strates minérales vierges, inaccessibles aux théiers cultivés.
Cette profondeur permet aux feuilles de concentrer des molécules rares :
- des catéchines complexes,
- des flavonoïdes à longue chaîne,
- de l’acide gallique,
- et des minéraux profonds comme le zinc, le manganèse ou le potassium.
Ces molécules participent à des effets antioxydants durables, à une microcirculation optimisée, et à une stimulation douce des défenses naturelles.
La cueillette, entièrement manuelle, n’a lieu qu’une fois par an — au printemps.
Et seuls les premiers bourgeons sont prélevés, dans un geste d’humilité face à la longévité de l’arbre. Ce respect du cycle naturel est essentiel : il préserve l’intégrité du théier comme la pureté de la feuille.